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Congrès

Publié le 02 déc 2020Lecture 2 min

Urticaire chronique spontanée : l’omalizumab fait ses preuves en vie réelle

C. FABER, Paris
Urticaire chronique spontanée : l’omalizumab fait ses preuves en vie réelle

  

L’efficacité et la tolérance de l’omalizumab dans les conditions réelles d’utilisation chez les patients atteints d’urticaire chronique spontanée (UCS) ont été évaluées par l’étude prospective nationale, multicentrique et observationnelle LUCIOL. Cette étude française a inclus 277 patients âgés de plus de 12 ans pour lesquels il a été initié ce traitement lors de la visite d’inclusion et qui ont bénéficié d’un suivi de 12 mois. Le critère primaire était le contrôle des symptômes à 6 mois objectivé par un score d’activité de la maladie USA7 ≤ 6. À l’inclusion, la plupart des patients avaient une UCS modérée à sévère avec un retentissement important sur leur qualité de vie (QDV). La durée médiane entre le diagnostic de l’UCS et l’inclusion dans l’étude était de 1,2 an.  Les résultats à 6 mois et à 1 an confirment l’efficacité de l’omalizumab en vie réelle. La proportion de patients ayant un score USA7 ≤ 6 était de, respectivement, 68,8 % et 74,9 % à 6 mois et à 1 an. À 1 an, 58,3 % des patients avaient une réponse incomplète (USA7 0). Une diminution de moitié du taux de patients présentant un angiœdème a été observée entre 3 mois (32,8 %) et 12 mois (16,9 %). L’amélioration de la QDV sous traitement est attestée par la diminution du score moyen de qualité de vie DLQI moyen qui est passé de 11 à l’inclusion à 1,7 à 1 an. Au terme de l’étude, 29,9 % des patients encore traités par omalizumab (n = 187 patients sans données manquantes) avaient reçu une dose constante de 300 mg toutes les 4 semaines. Lorsqu’une modification de prescription avait été réalisée, les raisons principales étaient une réponse inadéquate à 3 mois et une amélioration des symptômes et/ou une rémission à 12 mois.  Dans l’étude LUCIOL, le profil de tolérance de l’omalizumab était cohérent avec celui déjà connu. Près de deux tiers des patients (63,3 %) ont eu au moins un effet indésirable (EI) pendant l’étude et 2,2 % l’ont arrêtée prématurément à cause d’un EI sévère. Les 2 décès rapportés étaient dus à un EI non lié à l’étude (cancer pulmonaire). L’inefficacité du traitement constituait l’EI le plus fréquent (16,1 %) suivie par les céphalées (5,9 %) et l’asthénie (5,5 %).

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